DU 5 AU 9 MARS 2025
Festival de la Cinémathèque 12 e Edition
- FESTIVAL DE LA CINÉMATHÈQUE – 12E ÉDITION
La réalisatrice Susan Seidelman, pionnière du cinéma indépendant new-yorkais et John Mc Tiernan réalisateur, maître du film d’action hollywoodien, invités d’honneur du Festival de la Cinémathèque, ont ouvert chacun à sa manière la douzième édition.
La réalisatrice présentera quatre de ses films : Recherche Susan désespérément avec un dialogue animé par Pauline de Raymond, Et La Femme créa L’Homme parfait-1987, She-Devil, la Diable-1989, Smithereens-1982. Ainsi que sa carte blanche : Céline et Julie vont en bateau-1974 de Jacques Rivette et Wanda – 1970 de Barbara Loden.
John McTiernan présentera 6 de ses films : Le 13e Guerrier– 1999, A la Poursuite d’Octobre rouge-1990, Last Action Hero -1993 en ouverture du Festival, Piège de Cristal -1988, Predator-1987, et Thomas Crown-1999 avec un dialogue animé par Jean-François Rauger. Ainsi que sa carte blanche : 8 1/2 -1963-Frederico Fellini, Le dernier rivage-1959-Stanley Kramer et JohnMcCabe-1971-Robert Altman.
Last Action Hero
Cent films du monde entier, 9 salles, 5 jours durant. La plupart dans de magnifiques restaurations, vous attendent pour redécouvrir ou découvrir ces œuvres. Mémoire commune à faire vivre et à transmettre grâce à une programmation qui traverse les époques et les continents. Sur grand écran à la Cinémathèque et dans huit autres salles de Paris : la Filmothèque du Quartier Latin, le Christine Cinéma Club, Écoles Cinéma Club, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, L’Archipel, le Centre Wallonie-Bruxelles, et L’Alcazar à Asnières-sur-seine, Le Vincennes à Vincennes, sans oublier Henri (Plateforme VOD).
Parmi cette programmation audacieuse et éclectique, les trois premiers films du réalisateur portugais Pedro Costa en sa présence.
Mais aussi une trentaine des joyaux récemment restaurés par les ayant droits, les archives et les laboratoires du monde entier. Dont la restauration de l’année La Prisonnière du désert de John F Ford, Cousin, Cousine -1975 – Jean-Charles Tacchella , Le Fleuve de la Mort -1954- Luis Buñuel et le 9 mars en clôture du Festival, Le Vent-1928-Victor Sjöström ciné-concert accompagné par Mocke, Emmanuelle Parrenin et Delphine Dora.
Le Vent
Un hommage au KOFA : Archives du film coréennes qui œuvrent à maintenir le cinéma coréen classique bien vivant comme Une Balle perdue-1961-Yoo Hyeon-mok, Une ville natale-1949- Yoon Yong-gyu première œuvre bouddhiste de l’histoire du cinéma coréen, un des premiers films inscrits au patrimoine culturel national.
L’acteur Henry Fonda qui a joué avec les plus grands réalisateurs. Sur ses traces Le documentaire d’Alexander Horwath et deux de ses grands classiques.
Les courts métrages rares des débuts de Werner Schroeter. Les trois films, de la deuxième vague féministe qui dénonce la société patriarcale et la violence genrée, de Marleen Gorris. Dont Le silence autour de Christine M. de 1982.
Et encore une plongée inédite au cœur des Raretés des collections de la Cinémathèque avec D’Une Brousse à l’autre-1997-Jacques Kebadian.
Cinq perles rares en versions restaurées : Films Muets Géorgiens. L’Hommage à Jacques Bral, cinéaste rare et discret aux six longs métrages en 50 ans , spécialiste du film noir : Extérieur , nuit – 1980. Le Panorama du cinéma flamand sur 70 ANS, en 8 films. Et bien sûr l’Hommage au « père du cinéma guadeloupéen » Christian Lara, cinéaste éclectique, auteur de plus de vingt-cinq films.
A la veille du printemps, adoptez la festival attitude, filez vers la Cinémathèque et ses salles partenaires pour participer en direct à la 12ème édition du Festival de la Cinémathèque en présence des deux figures majeures du cinéma américain, deux cinéastes originaires de la côte Est, mais qui auront œuvré aux extrêmes opposés du spectre hollywoodien : Susan Seidelman et John Mc Tiernan.
Sabine Vaillant
Couleur Bulle
- Last Action Hero – 1993 – John McTiernan
États-Unis – 131 min
D’après une histoire de Zak Penn, Adam Leff
Avec : Arnold Schwarzenegger, F. Murray Abraham, Art Carney.
Grâce à un ticket magique, un adolescent fan de cinéma se retrouve transporté dans un film d’action aux côtés de son héros de toujours. McTiernan signe un hommage méta aux actioners eighties, qui mêle satire et réflexion au fil de séquences spectaculaires. À la tête de cette aventure loufoque, Arnold Schwarzenegger se livre à une malicieuse auto-parodie. Un pur divertissement.
- Le Vent (The Wind) – 1928 – Victor Sjöström
États-Unis – 72 min
D’après le roman The Wind de Dorothy Scarborough
Restauration 4K par le MoMA, avec le soutien du Lillian Gish Trust for Film Preservation
Avec : Letty : Lillian Gish, Lige : Lars Hanson, Cora : Dorothy Cumming
Chef-d’œuvre de la fin du muet avec Lillian Gish (Letty), gracile, seule face aux éléments du désert texan. Dont le vent, personnage à part entière, omniprésent et menaçant, terrorise Letty venue vivre dans le ranch de son cousin éleveur de bétail. Vent habité, selon les indiens, par un cheval au galop dans les nuages.
Victor Sjöström, à qui Ingmar Bergman rend hommage dans Les Fraises sauvages – 1957, signe une œuvre d’une intensité dramatique rare, visuellement époustouflante, d’une modernité certaine. Magnifiquement mise en musique, ce soir de clôture du Festival de la Cinémathèque, par Mocke, Emmanuelle Parrenin et Delphine Dora, donnant épaisseur, couleur et force, à Letty et au vent.
FESTIVAL DE LA CINÉMATHÈQUE – 12E ÉDITION
DU 5 AU 9 MARS 2025
- Cinémathèque Française
51, rue de Bercy
Paris XII
Programme sur :
