Ely Dagher SYNOPSIS Face à la mer – Après une longue absence, Jana, une jeune femme, revient soudainement à Beyrouth. Elle renoue avec la vie familière, mais désormais étrange, qu’elle avait quittée.
Face à la mer – Jana met du temps pour atterrir dans un Beyrouth qu’elle ne reconnaît pas. Elle passe par des états transitoires au camaïeu gris comme la mer dont elle n’aperçoit plus qu’un petit bout depuis l’appartement de ses parents.
Inquiets pour elle, ils tentent de l’amener dans leur monde mais elle a changé, c’est une jeune femme qui connaît autre chose après ses études loin d’ici.
Elle cherche des sensations fortes pour échapper au Liban de ceux qui sont restés. A la chape d’étrangeté qui la saisit, au fatum qui l’englue, aux hôtels vides, aux plages balayées par les vents, à l’aliénation qui la retient par un invisible lien à sa ville. L’amour permet-il encore de se sentir en vie et de décider pour soi de son avenir…
Face à la mer un film dans l’intériorité de Jana cherchant à prendre son envol à briser la ligne d’horizon du Liban pour vivre, exister.
Sabine Vaillant
Couleur Bulle
- Face à la mer – 2021 – Ely Dagher
Liban – France – Belgique – Amérique – Qatar -1 h 56
Musique : Joh Dagher
Sortie nationale : 13 avril 2022
Distribution : JHR Films & Jour2fête, Andolfi , en association avec Beachside
Avec : JANA : MANAL ISSA, ADAM : ROGER AZAR, MONA MERE DE JANA : YARA ABOU HAIDAR, WISSAM PERE DE JANA : RABIH EL ZAHER WALID, L’ONCLE DE JANA : FADI ABI SAMRA
- ELY DAGHER – REALISATEUR – SCENARISTE ARTISTE
Né à Beirut en 1985, diplômé du Goldsmiths College de Londres, il tourne son premier long-métrage Face à la mer en 2020, sélectionné par la suite à la 53 ème Quinzaine des Réalisateurs en 2021.
Il revient ainsi à Cannes après avoir remporté la Palme d’or du meilleur court-métrage pour
Waves 98 lors de la 68ème édition du festival de Cannes en 2015.
Le travail artistique d’Ely explore différents médiums et ses œuvres sont elles-même
construites de manière à multiplier les angles de lectures. La construction de ses récits,
qu’ils s’agisse de films, de peintures ou d’installations, s’inscrit dans un processus de
stratification et d’imbrication narrative.
Inspirées de sa jeunesse au Liban et de son quotidien actuel, les productions d’Ely
explorent les dynamiques de corrélation et de possibilités multiples par le prisme de mises
en scènes où culture, histoire et fiction se rencontrent. Son œuvre fonctionne comme une
extension de ses interrogations, jonglant entre différents points de repères et structures
visuelles, alliant le surréalisme, la science-fiction et l’occulte.