L’AMOUR A LA VILLE

L'Amour à le ville

  • L’AMOUR A LA VILLE

Synopsis L’Amour à la ville ou six histoires presque vraies, réalisées par six grands metteurs en scène italiens sur la misère de l’amour à Rome dans le ton du néoréalisme social.

  • L’Amour à la ville (L’Amore in citta) – 1953 – Dino Risi, Michelangelo Antonioni, Carlo Lizzani, Federico Fellini, Francesco Maselli, Alberto Lattuada

Italie – 1 h 49

Sortie version restaurée au cinéma : 22 juin 2020

Distributeur : Les Films du Camelia

Avec : Rita Josa, Donatella Marrosu, Paolo Pacetti

 

Suicides Manqués, de Michelangelo Antonioni

Suicides Manqués, de Michelangelo Antonioni

Des jeunes femmes qui ont tenté de se suicider par amour se racontent devant la caméra de Michelangelo Antonioni placée devant un drap blanc.


Agence Matrimoniale de Federico Fellini

Agence Matrimoniale de Federico Fellini

Federico Fellini imagine un journaliste qui enquête sur une agence matrimoniale en se faisant passer pour un ami d’un riche excentrique qui souhaite se marier.


Les Italiens se retournent d’Alberto Lattuada

Reportage d’Alberto Lattuada sur les réactions des hommes au passage de jolies femmes.


L’Histoire de Catherine de Francesco Maselli

L'Histoire de Catherine de Francesco Maselli

Une enquête reconstituée par Francesco Maselli et Cesare Zavattini sur une femme obligée d’abandonner son enfant et qui fait tout pour le retrouver.


Le Bal du samedi soir de Dino Risi

Dino Risi filme avec tendresse et ironie une soirée au bal.


Amore che si paga de Carlo Lizzani

Un documentaire sur les prostituées romaines filmé par Carlo Lizzani. Le film a été censuré et supprimé dans les versions commerciales.

  • L’Amour à la ville (L’Amore in citta)

De l’emprise de l’homme sur le corps de la femme : femme objet de l’homme, femme objet à conquérir mais aussi « capital en cas de chômage », femme objet de rejet, de honte, femme fantôme rayée de la société sans existence propre quand l’enfant s’annonce Le film révèle la condition des femmes à Rome dans les années 50 en six courts métrages. Dont trois très pertinents : Amore che si paga de Carlo Lizzani sur la prostitution, L’Histoire de Catherine de Francesco Maselli sur une fille-mère et Les Italiens se retournent d’Alberto Lattuada où pendant quinze minutes sans dialogue Lattuada filme les hommes qui se retournent sur les femmes dans la rue.

Film auquel il faut s’accrocher pour la fresque percutante, édifiante, sur la place des femmes dans la société italienne des années cinquante et ouvrir ce champs de réflexion.

Sabine Vaillant

Couleur Bulle

Couleur Bulle Sabine Vaillant

couleur-bulle.fr

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