L’ITALIE SOUS L’ŒIL DE LA CAMERA DE DINO RISI

Dino Risi - Cinémathèque
  • RÉTROSPECTIVE 2 SEPTEMBRE – 27 OCTOBRE 2021

Dino Risi (1916 – 2008) né à Milan, devient psychiatre, puis assistant de réalisateurs tout en écrivant. Réfugié en Suisse pendant la Seconde guerre mondiale, il regagne ensuite l’Italie. Là, il prend le pouls de son pays, l’observe lucide et raconte son histoire : fin du fascisme, démocratie chrétienne, miracle économique, libération sexuelle, américanisation, « libération » de l’église catholique, corruption, années de plomb, les racines pourries du XXe siècle remontant aux Romains. Il réalise de longs métrages dès 1952, participe au mouvement du néoréalisme, tendant ainsi un miroir en mouvement à tous ceux qui regardent ses films.

  • Tout d’abord dans les années 1950 avec des comédies « pures » :
L'Amour à la ville - Dino Risi
L’Amour à la ville

L’Amour à la ville -1953 dont Dino Risi est le réalisateur d’une des six histoires

Pain, amour, ainsi soit-il -1955

  • Puis la trilogie des Pauvres :
Beaux mais pauvres
Beaux mais pauvres

Pauvres mais beaux –1956, Beaux mais pauvres1957 et Pauvres millionnaires1959.

  • Suivies par les grands films des années 1960 dont :

Un Amour à Rome (L’Inassouvie) – 1960, Le Fanfaron -1962, La Marche sur Rome -1962, Les Monstres-1963

L'Amour à Rome - L'Inassouvie
Un Amour à Rome

Les Monstres - Risi
Les Monstres
  • Puis, sur les ravages de l’idéologie, avec entre autres : Au nom du peuple italien et Rapt à l’italienne -1972
Au Nom du peuple italien
Au nom du peuple italien

Au nom du peuple italien1971, avec Ugo Tognazzi, Vittorio Gassman, Ely Galleani, en ouverture de la rétrospective : Un juge modeste et désabusé enquête sur la mort d’une jeune toxicomane. Ses soupçons portent sur un industriel d’extrême droite. Un film à voir!

  • Des films mélancoliques :
Parfin de femme
Parfum de femme – 1974
Romy Schneider
Fantôme d’amour – 1981
  • En 2002, le cinéaste reçoit un Lion d’or pour l’ensemble de sa carrière à la Mostra de Venise. Dino Risi, a toujours trouvé réducteur de résumer ses films à des comédies. Ce « monstre » de l’âge d’or du cinéma italien, réalisateur de plus d’une cinquantaine de films, des longs métrages, est décédé en 2008. Dino Risi à la Cinémathèque jusqu’au 27 octobre.

« … il voyait peut-être  » le cinéma… seul moyen quand même de dire une vérité sur les images qui nous entourent et nous aliènent »(1).

(1) Bernard Benoliel

Sabine Vaillant

Couleur Bulle

Couleur Bulle Sabine Vaillant

couleur-bulle.fr

  • RÉTROSPECTIVE DINO RISI– 2 SEPTEMBRE – 27 OCTOBRE 2021

CINÉMATHÈQUE FRANÇAISE

51, rue de Bercy

Paris 12

cinematheque.fr

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